Sunday, November 30, 2008

Essais 1, Ch 2

CHAPITRE II
De la Tristesse

JE suis des plus exempts de cette passion, et ne l'aime ni l'estime : quoi que le monde ait entrepris, comme à prix fait, de l'honorer de faveur particulière. Ils en habillent la sagesse, la vertu, la conscience. Sot et vilain ornement. Les Italiens ont plus sortablement baptisé de son nom la malignité. Car c'est une qualité toujours nuisible, toujours folle : et comme toujours couarde et basse, les Stoïciens en défendent le sentiment à leurs sages.

Mais le conte dit que Psammenitus Roy d'Égypte, ayant été défait et pris par Cambysez Roy de Perse, voyant passer devant lui sa fille prisonnière habillée en servante, qu'on envoyait puiser de l'eau, tous ses amis pleurant et lamentant autour de lui, se tint coi sans mot dire, les yeux fichés en terre : et voyant encore tantôt qu'on menait son fils à la mort, se maintint en cette même contenance : mais qu'ayant apperçu un de ses domestiques conduit entre les captifs, il se mit à battre sa tête, et mener un deuil extreme.

Ceci se pourrait apparier à ce qu'on vit dernièrement d'un Prince des nôtres, qui ayant ouï à Trente, où il était, nouvelles de la mort de son frère aîné, mais un frère en qui consistait l'appui et l'honneur de toute sa maison, et bien tôt après d'un puîné, sa seconde espérance, et ayant soutenu ces deux charges d'une constance exemplaire, comme quelques jours après un de ses gens vint à mourir, il se laissa emporter à ce dernier accident ; et quitant sa résolution, s'abandonna au deuil et aux regrets ; en manière qu'aucuns en prirent argument, qu'il n'avait été touché au vif que de cette dernière secousse : mais à la vérité ce fut, qu'étant d'ailleurs plein et comblé de tristesse, la moindre surcharge brisa les barrières de la patience. Il s'en pourrait (dis-je) autant juger de notre histoire, n'était qu'elle ajoute, que Cambyses s'enquérant à Psammenitus, pourquoi ne s'étant ému au malheur de son fils et de sa fille, il portait si impatiemment celui de ses amis : C'est, répondit-il, que ce seul dernier déplaisir se peut signifier par larmes, les deux premiers surpassant de bien loin tout moyen de se pouvoir exprimer.

A l'aventure reviendrait à ce propos l'invention de cet ancien peintre, lequel ayant à représenter au sacrifice de Iphigenia le deuil des assistants, selon les degrés de l'intérêt que chacun apportait à la mort de cette belle fille innocente : ayant épuisé les derniers efforts de son art, quand ce vint au père de la vierge, il le peignit le visage couvert, comme si nulle contenance ne pouvait rapporter ce degré de deuil. Voila pourquoi les Poètes feignent cette misérable mère Niobé, ayant perdu premièrement sept fils, et puis de suite autant de filles, surchargée de pertes, avoir été en fin transmuée en rocher,

diriguisse malis,

pour exprimer cette morne, muette et sourde stupidité, qui nous transsit, lors que les accidents nous accablent surpassant notre portée.

De vrai, l'effort d'un déplaisir, pour être extrême, doit étonner toute l'âme, et lui empêcher la liberté de ses actions : Comme il nous advient à la chaude alarme d'une bien mauvaise nouvelle, de nous sentir saisis, transsis, et comme perclus de tous mouvements : de façon que l'âme se relâchant après aux larmes et aux plaintes, semble se déprendre, se démêler, et se mettre plus au large, et à son aise,

Et via vix tandem voci laxata dolore est.

En la guerre que le Roy Ferdinand mena contre la veuve du Roy Jean de Hongrie, autour de Bude, un gendarme fut particulièrement remarqué de chacun, pour avoir excessivement bien fait de sa personne, en certaine mêlée : et inconnu, hautement loué, et plaint y étant demeuré. Mais de nul tant que de Raiscïac seigneur Allemand, épris d'une si rare vertu : le corps étant rapporté, cetuici d'une commune curiosité, s'approcha pour voir qui c'était : et les armes ôtées au trépassé, il reconut son fils. Cela augmenta la compassion aux assistans : lui seul, sans rien dire, sans ciller les yeux, se tint debout, contemplant fixement le corps de son fils : jusqu'à ce que la véhémence de la tristesse, ayant accablé ses esprits vitaux, le porta raide mort par terre.

Chi puo dir com'egli arde è in picciol fuoco,

disent les amoureux, qui veulent representer une passion insupportable :

misero quod omnes
Eripit sensus mihi. Nam simul te
Lesbia aspexi, nihil est super mi
Quod loquar amens.
Lingua sed torpet, tenuis sub artus
Flamma dimanat, sonitu suopte
Tinniunt aures, gemina teguntur
Lumina nocte.

Aussi n'est ce pas en la vive, et plus cuisante chaleur de l'accès, que nous sommes propres à déployer nos plaintes et nos persuasions : l'âme est lors aggravée de profondes pensées, et le corps abbatu et languissant d'amour.

Et de là s'engendre par fois la défaillance fortuite, qui surprend les amoureux si hors de saison ; et cette glace qui les saisit par la force d'une ardeur extrême, au giron même de la jouissance. Toutes passions qui se laissent goûter, et digérer, ne sont que médiocres,

Curæ leves loquuntur, ingentes stupent.

La surprise d'un plaisir inespéré nous étonne de même,

Ut me conspexit venientem, Et Troïa circum
Arma amens vidit, magnis exterrita monstris,
Diriguit visu in medio, calo
r ossa reliquit,
Labitur, et longo vix tandem tempore fatur.

Outre la femme Romaine, qui mourut surprise d'aise de voir son fils revenu de la route de Cannes : Sophocles et Denis le Tyran, qui trépassèrent d'aise : et Talva qui mourut en Corsègue, lisant les nouvelles des honneurs que le Sénat de Rome lui avait décernés. Nous tenons en notre siècle, que le Pape Léon dixième ayant été averti de la prise de Milan, qu'il avait extrêmement souhaitée, entra en tel excès de joie, que la fièvre l'en prit, et en mourut. Et pour un plus notable témoignage de l'imbécilité humaine, il a été remarqué par les anciens, que Diodorus le Dialecticien mourut sur le champ, épris d'une extrême passion de honte, pour en son école, et en public, ne se pouvoir développer d'un argument qu'on lui avait fait.

Je suis peu en prise de ces violentes passions : J'ai l'appréhension naturellement dure ; et l'encroûte et épaissis tous les jours par discours.

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Saturday, November 29, 2008

Essais 1, Ch 1

Chapitre 1

Par divers moyens on arrive à pareille fin

LA plus commune façon d'amollir les coeurs de ceux qu'on a offensés, lors qu'ayant la vengeance en main, ils nous tiennent à leur merci, c'est de les émouvoir par soumission, à commisération et à pitié : Toutefois la braverie, la constance, et la résolution, moyens tous contraires, ont quelquesfois servi à ce même effet.

Edouard Prince de Galles, celui qui régenta si long temps notre Guyenne : personnage duquel les conditions et la fortune ont beaucoup de notables parties de grandeur ; ayant été bien fort offensé par les Limosins, et prenant leur ville par force, ne peut être arrêté par les cris du peuple, et des femmes, et enfants abandonnés à la boucherie, lut criant merci, et se jettant à ses pieds : jusqu'à ce que passant toujours outre dans la ville, il apperçut trois gentils-hommes Français, qui d'une hardiesse incroyable soutenaient seuls l'effort de son armée victorieuse. La considération et le respect d'une si notable vertu, reboucha premièrement la pointe de sa colère : et commença par ces trois, à faire miséricorde à tous les autres habitants de la ville.

Scanderberch, Prince de l'Epire, suivant un soldat des siens pour le tuer, et ce soldat ayant essayé par toute espèce d'humilité et de supplication de l'appaiser, se résolut à toute extrémité de l'attendre l'ééee au poing : cette sienne résolution arrêta sus bout la furie de son maître, qui pour lui avoir vu prendre un si honorable parti, le reçut en grâce. Cet exemple pourra souffrir autre interprétation de ceux, qui n'auront lu la prodigieuse force et vaillance de ce Prince là.

L'Empereur Conrad troisième, ayant assiegé Guelphe Duc de Bavières, ne voulut condescendre à plus douces conditions, quelques viles et lâches satisfactions qu'on lui offrît, que de permettre seulement aux gentils-femmes qui estaient assiègées avec le Duc, de sortir leur honneur sauve, à pied, avec ce qu'elles pourraient emporter sur elles. Elles d'un coeur magnanime, s'avisèrent de charger sur leurs épaules leurs maris, leurs enfans, et le Duc même. L'Empereur prit si grand plaisir à voir la gentillesse de leur courage, qu'il en pleura d'aise, et amortit toute cette aigreur d'inimitié mortelle et capitale qu'il avoit portée contre ce Duc : et dès lors en avant traita humainement lui et les siens. L'un et l'autre de ces deux moyens m'emporterait aisément : car j'ai une merveilleuse lâcheté vers la miséricorde et mansuétude : Tant y a, qu'à mon avis, je serais pour me rendre plus naturellement à la compassion, qu'à l'estimation. Si est la pitié passion vicieuse aux Stoiques : Ils veulent qu'on secoure les affligés, mais non pas qu'on fléchisse et compatisse avec eux.

Or ces exemples me semblent plus à propos, d'autant qu'on voit ces ames assaillies et essayées par ces deux moyens, en soutenir l'un sans s'ébranler, et courber sous l'autre. Il se peut dire, que de rompre son coeur à la commisération, c'est l'effet de la facilité, débonnaireté, et mollesse : d'où il advient que les natures plus faibles, comme celles des femmes, des enfans, et du vulgaire, y sont plus sujettes. Mais (ayant eu à dédain les larmes et les pleurs) de se rendre à la seule révérence de la sainte image de la vertu, que c'est l'effet d'une âme forte et imployable, ayant en affection et en honneur une vigueur mâle, et obstinée. Toutefois ès âmes moins généreuses, l'étonnement et l'admiration peuvent faire naître un pareil effet : Témoin le peuple Thébain, lequel ayant mis en Justice d'accusation capitale, ses capitaines, pour avoir continué leur charge outre le temps qui leur avait été prescrit et préordonné, absolut à toute peine Pelopidas, qui pliait sous le faix de telles objections, et n'employait à se garantir que requêtes et supplications : et au contraire Epaminondas, qui vint à raconter magnifiquement les choses par lui faites, et à les reprocher au peuple d'une façon fière et arrogante, il n'eut pas le coeur de prendre seulement les balotes en main, et se départit : l'assemblée louant grandement la hautesse du courage de ce personnage.

Dionysius le vieil, après des longueurs et difficultés extrêmes, ayant pris la ville de Rège, et en icelle le Capitaine Phyton, grand homme de bien, qui l'avait si obstinément défendue, voulut en tirer un tragique exemple de vengeance. Il lui dit premièrement, comment le jour avant, il avoit fait noyer son fils, et tous ceux de sa parenté. A quoi Phyton répondit seulement, qu'ils en estaient d'un jour plus heureux que lui. Après il le fit dépouiller, et saisir à des Bourreaux, et le traîner par la ville, en le fouettant très ignominieusement et cruellement : et en outre le chargeant de félonnes paroles et contumelieuses. Mais il eut le courage toujours constant, sans se perdre. Et d'un visage ferme, allait au contraire ramentevant à haute voix, l'honorable et glorieuse cause de sa mort, pour n'avoir voulu rendre son pays entre les mains d'un tyran : le menaçant d'une prochaine punition des dieux. Dionysius, lisant dans les yeux de la commune de son armée, qu'au lieu de s'animer des bravades de cet ennemi vaincu, au mépris de leur chef, et de son triomphe : elle allait s'amollissant par l'étonnement d'une si rare vertu, et marchandait de se mutiner, et même d'arracher Phyton d'entre les mains de ses sergents, fit cesser ce martyre : et à cachettes l'envoya noyer en la mer.

Certes c'est un sujet merveilleusement vain, divers, et ondoyant, que l'homme : il est malaisé d'y fonder jugement constant et uniforme. Voila Pompeius qui pardonna à toute la ville des Mamertins, contre laquelle il était fort animé, en considération de la vertu et magnanimité du citoyen Zenon, qui se chargeait seul de la faute publique, et ne requerait autre grâce que d'en porter seul la peine. Et l'hôte de Scylla, ayant usé en la ville de Peruse de semblable vertu, n'y gagna rien, ni pour soi, ni pour les autres.

Et directement contre mes premiers exemples, le plus hardis des hommes et si gracieux aux vaincus Alexandre, forçant après beaucoup de grandes difficultés la ville de Gaza, rencontra Betis qui y commandait, de la valeur duquel il avait, pendant ce siège, senti des preuves merveilleuses, lors seul, abandonné des siens, ses armes despecées, tout couvert de sang et de plaies, combattant encores au milieu de plusieurs Macédoniens, qui le chamaillaient de toutes parts : et lui dit, tout piqué d'une si chère victoire (car entre autres dommages, il avoit reçu deux fraîches blessures sur sa personne) Tu ne mourras pas comme tu as voulu, Betis : fais état qu'il te faut souffrir toutes les sortes de tourments qui se pourront inventer contre un captif. L'autre, d'une mine non seulement assurée, mais rogue et altière, se tint sans mot dire à ces menaces. Lors Alexandre voyant l'obstination à se taire : A il flechi un genou ? lui est-il échappé quelque voix suppliante ? Vraiement je vainquerai ce silence : et si je n'en puis arracher parole, j'en arracherai au moins du gémissement. Et tournant sa colère en rage, commanda qu'on lui perçât les talons, et le fit ainsi traîner tout vif, déchirer et démembrer au cul d'une charrette.

Serait-ce que la force de courage lui fut si naturelle et commune, que pour ne l'admirer point, il la respectât moins ? ou qu'il l'estimât si proprement sienne, qu'en cette hauteur il ne put souffrir de la voir en un autre, sans le dépit d'une passion envieuse ? ou que l'impétuosité naturelle de sa colère fut incapable d'opposition ?

De vrai, si elle eut reçu bride, il est à croire, qu'en la prise et désolation de la ville de Thèbes elle l'eut reçue : à voir cruellement mettre au fil de l'épée tant de vaillants hommes, perdus, et n'ayant plus moyen de défense publique. Car il en fut tué bien six mille, desquels nul ne fut vu ni fuyant, ni demandant merci. Au rebours cherchant, qui çà, qui là, par les rues, à affronter les ennemis victorieux : les provoquant à les faire mourir d'une mort honorable. Nul ne fut vu, qui n'essayât en son dernier soupir, de se venger encore : et à tout les armes du désespoir consoler sa mort en la mort de quelque ennemi. Si ne trouva l'affliction de leur vertu aucune pitié et ne suffit la longueur d'un jour à assouvir sa vengeance. Ce carnage dura jusque à la dernière goute de sang épandable : et ne s'arrêta qu'aux personnes déarmées, vieillards, femmes et enfants, pour en tirer trente mille esclaves.

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Livre 1 - Au lecteur

Au Lecteur

C'EST ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'advertit dès l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée : je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire : mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bien tôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vive, la connaissance qu'ils ont eu de moi. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse paré de beautés empruntées. Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans étude et artifice : car c'est moi que je peins. Mes defauts s'y liront au vif, mes imperfections et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l'a permis. Que si j'eusse été parmi ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t'assure que je m'y fusse très-volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, Lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. A Dieu donc.
De Montaigne, ce 12 de juin 1580.


Essais, par Montaigne - INDEX

Cette page est l'index pour le projet: Essais, par Michel Eyquem de Montaigne
Livres I, II et III.

Note: version originale: ICI

(Les liens seront ajoutés au fur et à mesure)

NOTE 2: LE BUT DE CETTE VERSION-CI EST DE FOURNIR UNE VERSION MODERNISÉE DU TEXTE. LA MODERNISATION DE L'ORTHOGRAPHE A ÉTÉ FAITE PAR MOI-MÊME. TOUS LES TEXTES RÉSULTANT DE LA MODERNISATION APPARTIENNENT AU DOMAINE PUBLIC.

Table des matières

Livre I


Livre II

  • Chapitre I De l'inconstance de nos actions
  • Chapitre II De l'yvrongnerie
  • Chapitre III Coustume de l'isle de Cea
  • Chapitre IV A demain les affaires
  • Chapitre V De la conscience
  • Chapitre VI De l'exercitation
  • Chapitre VII Des recompenses d'honneur
  • Chapitre VIII De l'affection des peres aux enfans
  • Chapitre IX Des armes de Parthes
  • Chapitre X Des livres
  • Chapitre XI De la cruauté
  • Chapitre XII Apologie de Raimond de Sebonde
  • Chapitre XIII De juger de la mort d'autruy
  • Chapitre XIV Comme nostre esprit s'empesche soy-mesme
  • Chapitre XV Que nostre desir s'accroit par la malaisance
  • Chapitre XVI De la gloire
  • Chapitre XVII De la presumption
  • Chapitre XVIII Du desmentir
  • Chapitre XIX De la liberté de conscience
  • Chapitre XX Nous ne goustons rien de pur
  • Chapitre XXI Contre la faineantise
  • Chapitre XXII Des postes
  • Chapitre XXIII Des mauvais moyens employez à bonne fin
  • Chapitre XXIV De la grandeur romaine
  • Chapitre XXV De ne contrefaire le malade
  • Chapitre XXVI Des pouces
  • Chapitre XXVII Coüardise mere de la cruauté
  • Chapitre XXVIII Toutes choses ont leur saison
  • Chapitre XXIX De la vertu
  • Chapitre XXX D'un enfant monstrueux
  • Chapitre XXXI De la cholere
  • Chapitre XXXII Defense de Seneque et de Plutarque
  • Chapitre XXXIII L'histoire de Spurina
  • Chapitre XXXIV Observation sur les moyens de faire la guerre de Julius Cæsar
  • Chapitre XXXV De trois bonnes femmes
  • Chapitre XXXVI Des plus excellens hommes
  • Chapitre XXXVII De la ressemblance des enfans aux peres

Livre III

  • Chapitre I De l'utile et de l'honeste
  • Chapitre II Du repentir
  • Chapitre III De trois commerces
  • Chapitre IV De la diversion
  • Chapitre V Sur des vers de Virgile
  • Chapitre VI Des coches
  • Chapitre VII De l'incommodité de la grandeur
  • Chapitre VIII De l'art de conferer
  • Chapitre IX De la vanité
  • Chapitre X De mesnager sa volonté
  • Chapitre XI Des boyteux
  • Chapitre XII De la physionomie
  • Chapitre XIII De l'experience